Je crois que si je ne t’avais pas jeté ce sort (par accident), nous ne nous serions jamais rencontrées. Tu as été l’une des premières filles avec laquelle j’ai eu tant d’affinités. Avec toi, je n’ais pas peur de me confier, de dire ce que je ressens vraiment… Tu me donnes des conseils très utiles, surtout sur les garçons. Le hasard fait bien les choses, il faut l’avouer : je suis tombée amoureuse de ton demi-frère, sans connaissance de ce lien de parenté. Peut-être deviendras-tu ma belle-sœur, si tout se passe bien et si ma timidé ne prend pas le dessus.

Un jour où je me baladais dans les couloirs, j’ai entendu une fille chanter. La mélodie provenait des toilettes des filles. Comme je trouvais cette voix agréable, je me suis assise devant la porte pour écouter. Quand tu es sortie, tu m’as demandé ce que je faisais là et j’ai bafouillé que j’avais entendu quelqu’un qui chantait bien. Depuis lorsque nous nous croisons dans les couloirs, tu me souris et de temps en temps, tu t’arrêtes pour que nous puissions parler de tout ce qui nous passe par la tête. .